tendre les liens 2


De l’effervescence verte, perlée de blanc et c’est un éclat qui entame tout, la soucoupe renversée, une tasse en verre s’égoutte. Par fuseaux, avec une chaleur qui glisse entre la peau et l’air, des transparences, à part, en marge du cristal, comme une liquidité du feu et cela court, se transvase, émet des lignes, procède par morsures. Soudain un orangé terrible oscille entre le blanc et le jaune mais sur le rebord translucide il n’y en a plus la trace, l’ombre a achevé son travail de dissolution, le frôlement reprend, le velouté réagit à nouveau aux ondes de lumière, il émane de l’air, les fuseaux passant au travers constamment et c’est cette insécurité quotidienne de l’éclaircie, une part du ciel qui s’empare de la main, un certain déliement de la langue en vertu des actes prismatiques. Dans cette trouée irisée, une force grandit : y demeurer plus longtemps. Vers les miroitements.

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