tendre les liens 1

Ils sont de gris, de vert et parfois de mauve. Une étendue qui n’épargne personne. À leur manière ils me tombent sur la tête, appauvris par la solitude, dans un anéantissement du bruit, ils sont veilleurs d’abri, un reposoir pour oiseaux, et quelques signes électriques les animent. C’est dans un horizon dégagé de ses filatures qu’ils se découvrent, pesant sur le regard, tout occupé au bleu. Tension fidèle, la cadence manuelle des mots s’emballe, une arête en plein cœur, comme une perfusion du ciel, un écho radical des nuages. Épais graffitis, ils rendent la vue trouble. Une étendue qui n’épargne personne. Dédoublés dans le bruit, dégagés, ils respirent et manœuvrent mon corps éparpillé. Eux, fils de tensions, eux qui s’engagent vers le vide acculé dans le lointain.



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